Elles sont 10 à avoir relevé le défi de bout en bout!


Par Eliane Laxague

 

Article paru dans le TresSage 9 de décembre 2017.

 

Le cycle de base les a laissées sur leur faim, elles ont eu envie de retourner dans la caverne et y ont trouvé bien plus que ce qu’elles attendaient.

Là où elles pensaient s'enrichir de savoir-faire et de techniques, trouver la virtuosité du maître à manier son outil, elles se sont rencontrées, ont découvert leur être profond.

Les égos ont accepté les remises en question, se sont engagés et, trois ans plus tard, commencent à exercer en toute authenticité, chacune déployant l’outil de façon originale et unique.

 

L’allégorie de la caverne de Platon.

A la fin du cycle de base, je raconte souvent cette histoire.

Il s'agit d’êtres humains enchaînés dans le fond d'une caverne, de telle façon qu'ils ne peuvent voir que devant eux. Ils ne peuvent tourner la tête ; ne voient que le fond de la caverne, forcément très sombre.

Derrière eux, le chemin pentu mène vers la sortie. Ils ne peuvent pas le voir, entravés comme ils sont. Un feu brûle au départ de ce chemin, projetant des ombres sur le fond de la caverne. Ces ombres sont celles de personnages qui passent et repassent derrière un muret, tels des marionnettistes et les figurines qu'ils animent.

Les humains enchaînés prennent pour réelles les ombres qu'ils voient, puisqu'ils ne peuvent porter leur regard ailleurs. De même, s'ils entendent parler les personnages qui tiennent les figurines ils sont convaincus que les propos tenus sont émis par les ombres elles-mêmes. Voilà leur réalité.

Imaginons que quelqu'un vienne leur proposer de les délivrer de leurs chaînes et de les conduire vers la lumière. Il est plus que probable qu'il essuierait un refus de ces êtres qui sont persuadés que leur réalité est LA RÉALITE. Mais si l'un d'entre eux se décide à tenter l'aventure, il lui faut d'abord faire tomber les chaînes, puis franchir le muret, gravir le chemin en pente... Toutes ces difficultés risquent fort de le décourager, de lui faire préférer ses chaînes et l'apparente sécurité des ombres.

Imaginons que malgré tout, l'un de ces hommes parvienne à la sortie... Il arrive en pleine lumière, il se trouve aveuglé. Il lui faudra probablement attendre la nuit et l'obscurité pour se sentir plus à l'aise. Il lui faudra quelque temps pour  s'habituer à la lumière du soleil et s'intéresser à autre chose qu'aux ombres projetées.

Ayant alors une autre vision du monde, plus riche, plus vivante, plus vraie, il est certain qu'il ne voudrait plus retourner dans la caverne, tant la lumière du soleil est belle.

A moins qu'il ne désire retourner dans la caverne pour aider d'autres personnes à tenter l'expérience...

 

Cette aventure, elles l’ont vécue.

Le cadre est posé : des règles, un rythme de travail.

S’entraîner, décorer, agrémenter, pimenter, croire, se divertir, se nourrir.

Se détourner, mettre des trucs au mur, jouer.

Ecrire, lire, écouter, partager…

Et surtout persévérer “percer, vous verrez”, c’est ça, approfondir ?

Pas si facile de percer la matière, ça peut faire mal !

Au risque de se cogner, de se prendre la lumière dans l’œil, de se retrouver fasciné par un nouvel horizon, de passer la tête par la porte, d'humer un air comme jamais nous n’en avions respiré.

C’est juste vertigineux.

 

Aveuglante, la lumière !

Impossible à soutenir dans le temps.

S’organise un va et vient incessant entre obscurité et lumière.

Ne rien voir, ne rien entendre ???

C’est si bon par moments mais...

Pas possible, elle rend heureux, la lumière !

 

Besoin de témoigner

Prouver, témoin tangible d’un monde intangible.

Preuve matérialisée que l’âme peut trouver la paix.

La pierre philosophale ? Une boîte à soleil ?

 

La porte s’ouvre, les règles changent.

A quoi servent-elles ? Maintenir un cadre devenu trop étroit ?

Changer de pièce, c’est changer de règles.

Les anciennes deviennent obsolètes.

 

Suivre la formation.

10 modules, 10 pièces et cheminer jusqu’à la porte de la dernière pièce.

Certains quittent la route…

Parce que finalement, le danger des cadres, c’est de se les rendre si confortables et douillets, que “plus envie d’en sortir” !

Résister aux tentations ; le fameux “se faire du bien” ; dans l’immédiat et en oublier le long terme…

Ulysse, en quête pourtant, oubliait presque de rentrer chez lui !

Ne nous surprenons nous pas souvent à dire “Je n’arrive pas à m’en sortir ?”.

 

Perspective exaltante entre toutes.

Sauver en nous l’être, le dieu prisonnier ?

Percer les murs et laisser passer la lumière.

C’est à nous, hommes, femmes, simples individus de nous y mettre.

 

Et nous avons un outil !

Ni nos ongles, ni nos bras musclés…

La Sophrologie Dynamique® (SD) !

Se bouger, de l’optimisme !

De pièce en pièce,

De sombres couloirs, des salles d’attente encombrées, des tunnels,

Des paliers, de stagnations en avancées et reculades.

 

Nous voilà faisant connaissance avec nos instances intérieures.

Garantes et gardiennes du cadre.

Le mental est-il le seul guide ? En est-il seulement un ?

Potentialise-t-il nos intelligences ou les fige-il ?

 

Notre mission de transmission :

Trouver quelques lueurs,

Mais surtout les partager.

Le flambeau qui nous a été donné,

Le porter, éclairer.

 

A chacun de trouver le secret, ce qui crée, ce qu’il secrète !

Tout est là, le moment venu accueillir la révélation.

Un mot, une image qui s’ouvre ; un seul souvent, banal en plus !

Qu’importe le mot, l’image, seule la révélation agit.

Tout a été dit, redit, livres, contes…

Entendre,

Au delà de ce que nous voulons bien entendre...

En soi,

En toute confiance et humilité sans savoir ce qui est cherché.

Celui qui n’attend rien trouve tout,

Celui qui attend quelque chose ne peut trouver que ce qu’il attend !

 

Découvrir en trois ans l’art de manier cet outil.

Percer les secrets de notre propre nature,

Conscience du monde au delà des apparences terrestres,

De l’âme derrière la matière.

Retour au module 4,

Considérer l’unité de l’univers, réalité intérieure vécue,

Etrange, d’être en je !

Fort, combinant les 4 éléments, ou 4 états de la matière.

Feu, Eau, Air, et Terre. Plasmatique, Liquide, Gazeux et Solide

Vers la quintessence, 5e état : point “comme un” à toutes choses, perçu au delà des 5 sens

 

Le travail, ferment de la transformation.

Aide à résister aux tentations “j’arrête, ça sert à rien, jamais plus…

Vraies et fausses joies, solitude, espoirs, échecs et persévérance,

Humblement, au quotidien,

Nous apprenons la patience, usons notre âme en dissipant nos émotions.

Nous nous ajustons en nous mêmes pour jouer notre partition,

En recherche de l’accord parfait ; cet accord parfait qui nous fait sonner juste,

Nous oblige au silence, à suspendre notre participation,

Le temps de venir à bout de nos scories.

 

Nous prenons la responsabilité de notre place d’expérimentateur dans l’expérience. Notre résistance au passage de la lumière, amour inconditionnel nous force à l’humilité.

La matière première s’impose, chacun son rayon !

Séparer les opposés,

Les unir en proportions égales ; c’est une fusion.

Attendre que paraisse l’enfant, création pleine d’amour inconditionnel !

 

Et l’enfant,

Lui, laisse passer la lumière, aide à se défaire des couches d’ombre.

Le laisser vivre, agir, exercer sa capacité de transmutation plutôt que l’emprisonner.

D’ailleurs, écoutons-nous parler :

Blocages,

Se sentir plombés, c’est notre réalité

Chercher des solutions,

Aligner corps et esprit, dissoudre les problèmes

Immobilité, silence et alignement.

Ouvrent la voie du bonheur.

 

Alors,

Les émotions s’évacuent avec naturel.

Ni peur d’échouer, ni orgueil de réussir,

Exit la vanité de la toute-puissance !

Finies les colères quand le monde refuse de se plier à nos volontés.

 

Nous voilà au départ d’un nouveau chemin,

Conscients d’avoir été touchés par la grâce,

L’illumination, même juste entre-aperçue,

Un nouvel éclairage,

Un cadeau qui nous montre le monde autrement,

Dans sa beauté

D’éprouver notre propre beauté.

 

La SD, notre outil commun.

Qui nous prépare à accueillir la lumière,

Discerner, prendre les bonnes décisions,

Emprunter le bon chemin.

Un emprunt bien humble, mais une empreinte qui implique.

Se sentir à la bonne place,

L’aimer et être heureux.

 

Une belle boussole.

La suite est sous notre entière responsabilité !

La sophro ?

C’est quoi au juste ? À quoi ça sert ?

 

Aucune hésitation : c’est l’art d’être heureux.

Une découverte qui en vaut la chandelle !